10 Février 2016
Au premier abord l'élevage intensif n'est pas mauvais. Tout d’abord d’un point de vue économique. En effet comme nous avons pu le voir dans l'article précédent, son but premier est de produire au maximum à un coût réduit. Voici quelques chiffres sur la production laitière en France qui le montre. Au total la filière laitière en France à un investissement de 1 040 millions d'euros pour un chiffre d'affaire de 27.7 milliards d'euros. Cela leur fait un excédent commercial de plus de 3.8 milliards d'euro. De plus nous pouvons comter 67 400 exploitations laitières, c'est à dire 3.7 millions de vaches laitières dont 60% de race Prim'Holstein, c'est à dire la race la plus productive. (Chiffres trouvés sur le site maison du lait)
Ensuite grâce à ce nouveau type d'élevage la France devient un pôle compétiteur au niveau européen. Elle est le deuxième producteur de lait européen derrière l’Allemagne. De plus nous pouvons rajouter qu'elle est au huitième rand mondiale. Elle montre son importance et sa forte production grâce à des élevages rentables. En effet la production de lait est présente sur tout le territoire français avec des secteurs plus ou moins importants. Comme le nord de la France ou la Bretagne qui produise beaucoup alors qu’au contraire la région centre produit très peu.
De plus grâce à la méthanisation, à partir des déjections nous produisons de l'énergie. En effet la méthanisation à fait son entrée dans l’agriculture, permettant de renforcer l’économie de l’élevage, plus spécifiquement l’élevage intensif. Cela permet d'avoir un rendement plus important et donc de rentabiliser l’installation du système. La méthanisation est d’un point écologique très intéressant en recyclant les sédiments que produisent les vaches qui sont très polluante pour l’air et ainsi produire de l’électricité.
Et puis pour terminer le fait de produire dans un espace où l’on regroupe le bétail dans un seul et même endroit permet de libérer de l’espace pour la culture agricole. Différents agriculteurs peuvent se regrouper et ainsi se partager les frais en regroupant leurs bétails.